il est complètement paralysé. «
Le journal explique que le Maroc a « patiemment » saboté le processus d’identification et d’établissement de la liste des électeurs sahraouis. Le processus est au point mort depuis 2004, date à laquelle la commission a déclaré -hoc terminé ses travaux dans le plus grand silence.
Al le Le deuxième pilier, poursuit le journal, est « la surveillance des abords du mur, qui n’a plus aucune direction ». « D’abord parce qu’il n’y a pas de cessez-le-feu à respecter. Cela a officiellement pris fin le 13 novembre, lorsque l’armée marocaine, en violation de l’accord de 1991, a franchi le mur de sable d’Al-Guerguerat », a expliqué la presse.
Le rapport sur la vie quotidienne des casques bleus à la base d’Awsard précise que la MINURSO n’est pas une force d’interposition. « Il ne fait qu’observer, impuissant, la reprise des combats. »
Par ailleurs, les médias, citant un diplomate occidental, sont revenus sur la situation de crise diplomatique entre Rabat et Berlin et Madrid, apparue après la proclamation par l’ancien président américain Donald Trump de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
« Le Maroc a senti les ailes pousser, ils (les Marocains) étaient tellement contents d’avoir fait de grosses erreurs dans ce processus (…), ils pensaient naïvement que l’Europe allait suivre Trump. On est très loin de ça », le diplomate intervient.
Par ailleurs, Washington pourrait faire pression sur le Maroc pour qu’il accepte enfin la nomination d’un envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, selon le même média.
Depuis la démission de l’ancien président allemand Horst Kohler de ce poste en décembre 2019, Rabat a rejeté onze des treize candidats sous divers prétextes. Cependant, la poursuite de la libération sans médiateur proactif, le dialogue politique n’a aucune chance de reprendre et le conflit continuera à rester gelé, alors que le Front Polisario veut l’accélérer.
Le mandat de la Minurso, renouvelé chaque année depuis 1991, expirera le 31 octobre.