Le représentant du Front Polisario en Europe et de l’Union européenne (UE), Oubi Bouchraya Bachir, s’est félicité de la décision du tribunal d’instruction central espagnol d’« abandonner les charges » portées par une association affiliée aux services de renseignement marocains contre le secrétaire général de le Front Polisario, le président de la République arabe démocrate sahraouie (RASD), Brahim Ghali, qualifiant cette décision de nouvelle victoire pour la lutte du peuple sahraoui.
« La justice triomphe une nouvelle fois au profit de la lutte du peuple sahraoui et porte un nouveau coup fatal au régime du makhzen et à ses projets de confiscation du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », a déclaré M. Oubi Bouchraya dans un premier communiqué. par le Front sur la décision du tribunal d’instruction espagnol d’abandonner les charges contenues dans la plainte déposée par l’association présumée contre le président Ghali en 2008.
« Le tribunal espagnol a réitéré la déclaration du Front Polisario, qui a nié les allégations formulées par le Front Polisario association affiliée dans son ensemble. Régime makhzen », a-t-il ajouté.
Pour M. Oubi Bouchraya, l’accusation du président sahraoui est une « question politique dirigée par le régime makhzen, dans le but de nuire à l’image du président Ghali et, en élargissant le front Polisario et en combattant tout le peuple sahraoui ».
Selon l’arrêt de jeudi APS, le juge d’instruction du tribunal espagnol a décidé d’abandonner les accusations portées par la prétendue association contre le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.
Le juge espagnol a précisé que les dépositions de témoins dans le cas contredisent les allégations contenues dans la plainte déposée par l’association qui prétendait avoir documenté les crimes qui ont condamné le président sahraoui de 1975 à 1990.
Les témoignages suffisent à démontrer les contradictions dénoncées par la défense de M. Brahim Ghali, selon le Santiago Le rapport Pederez, qui a mis en évidence un manque évident de détails pertinents sur le lieu et l’heure les faits allégués, de sorte que le poste occupé alors par le président Ghali et qui, selon la justice espagnole, sape la crédibilité des témoignages et, par conséquent, empêche le maintien de l’accusation portée contre lui.
Le document précise que les faits « sont prescrits » car le Code pénal (1973) définit la prescription de 20 ans pour les infractions reprochées au président Ghali.
La décision de la justice espagnole est un nouveau rejet pour le Maroc, qui a mobilisé son appareil diplomatique et ses médias pour discréditer le président sahraoui.
Elle intervient deux mois après celle de la Haute Cour espagnole, qui a jugé qu’il n’y avait pas lieu de procéder à une détention provisoire et à toute autre mesure préventive à l’encontre du président sahraoui Brahim Ghali, alors interné en Espagne.