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« Quarante-cinq ans plus tard, ni la communauté internationale, ni l’Union européenne, ni l’Union africaine n’ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », a rappelé le ministre sahraoui, expliquant que « à son avis depuis 1975, la Cour internationale des La justice a reconnu que notre pays, avant la colonisation espagnole, n’avait aucun lien souverain avec le Maroc. Et la Cour européenne de justice l’a rappelé en 2018. «
» Hassan II avait décidé de nous faire la guerre, mais il était aussi réaliste et avait accepté l’idée d’un référendum pour faire la paix. Malheureusement, avec son fils, nous affrontons un régime convaincu que l’on gagne avec les armes, toutes les armes, y compris, bien sûr, l’espionnage, mais aussi la consommation de drogue ou la menace de migration », a insisté Mohamed Salem Ould Salek.
Militants en faveur de l’indépendance du Sahara occidental parmi les victimes ces dernières années, et ces actions se sont intensifiées depuis le cessez-le-feu de novembre 2020, comme le révèle l’enquête Forbidden Stories et ses partenaires.
Dans un long article publié la semaine dernière, le journal franceinfo a expliqué comment le Sahara occidental était devenu une « véritable obsession » pour le Maroc, pays occupant, et comment le Royaume aurait choisi ses cibles en fonction des positions des personnalités françaises et de leurs agendas. La prisonnière politique saharienne Naama Asfari, est étroitement surveillée par Rabat via son téléphone.
No more p 128 traces d’intervention extérieure ont été détectées entre octobre 2020 et juin 2021 par le Laboratoire de sécurité d’Amnesty International, partenaire technique du projet. Les attaques menées à l’aide du logiciel Pegasus ont permis de s’introduire dans son ordinateur portable et de récupérer tout son contenu.
Selon les informations de franceinfo, d’autres avocats, responsables d’associations et citoyens sahraouis en lien avec Claude Mangin ont également été retenus comme cibles par le Maroc via le logiciel Pegasus.
L’article fait également état d’une « surveillance massive et renforcée » ces derniers mois, qui s’explique, selon la source, par la rupture du cessez-le-feu au Sahara occidental en novembre 2020 par les forces d’occupation marocaines.
Sahraouis sont également visés, selon la même source. L’ambassadeur sahraoui auprès de l’Europe portable, Oubi Bachir Bouchraya, a été infecté par le logiciel Pegasus le 15 mars 2021. « Je ne suis pas surpris », réagit-il pour le découvrir. « Je pensais être sous surveillance depuis que j’ai pris la tête de la diplomatie sahraouie en Europe. Je ne suis pas surpris non plus », a poursuivi la figure du Front Polisario, affirmant que « c’est dans l’ADN du Maroc ». Agir en dehors de la loi, en violation du droit international. » et déstabilise la région, a déclaré M. Oubi.
« Ce crime, entre autres, n’aurait évidemment pas pu être commis sans le silence et même la complicité d’institutions et d’Etats bien plus influents sur la scène internationale que le Maroc. L’Europe, et surtout la France, récolte les fruits de cette position de zèle et le soutien au Maroc, a souligné M. Bouchraya dans un communiqué, déplorant la persistance de ces pays à soutenir la politique marocaine consistant à se comporter comme un « enfant gâté » qui peut tout se permettre.